La fermeture de la dernière mine en 2004 s’est accompagnée de l’arrêt des exhaures (en 2006) entrainant l’ennoyage des travaux du fond et la résorption des entonnoirs piézométriques observés.

La nappe se rapprochera ainsi de la surface dans les principaux fonds de vallées (Bisten et Rosselle moyenne et aval) avec apparition (ou plutôt réapparition) de certaines zones marécageuses et augmentation des débits de certaines rivières, la nappe étant à nouveau drainée par le réseau hydrographique.

Un dispositif de mesures après-mines est déployé par les services de l’Etat. Il consiste en la mise en place de forage de rabattement, de pompage dans le réservoir minier et de soutien d’étiage de certains cours d’eau pour répondre à deux principaux objectifs : éviter la minéralisation de la nappe (échange d’eau entre l’eau présente dans les réservoirs miniers et la nappe sous-jacente), et éviter les inondations du bâti. Les services de l’Etat procède également au suivi de l’ennoyage des galeries.

La nappe remontant plus vite que prévue, due en partie à une baisse importante des prélèvements en eau dans la nappe, le Préfet de Moselle, en novembre 2018, a porté à la connaissance des communes, une nouvelle cartographie du phénomène de remontée de nappe établie par GEODERIS. Ce sont 34 communes qui sont concernées par le risque de remontée de nappe. Une partie du territoire est classée en zone orange, c’est-à-dire avec une nappe affleurante jusqu’à 0,5 mètre de profondeur.

En vue d’assurer l’échange d’informations sur les conséquences environnementales de l’arrêt de l’extraction minière et sur les mesures compensatoires à mettre en œuvre dans le bassin houiller, un Groupe d’Information sur l’Après-Mine dans le bassin houiller lorrain (GIAM) a été constitué.  Suite à une demande formulée par la CLE en 2018, la CLE fait désormais partie du GIAM.

 

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